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"Le traité de Lisbonne réorganise l'Union européenne
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Bruno Faure :
L'Union européenne dans une nouvelle ère. Le traité de Lisbonne est entré en application aujourd'hui.

Emilie Baujard :
Un traité qui aura mis du temps à se mettre en place.

Mais désormais, c’est fait, et l'Union européenne a un président, le belge Herman Van Rompuy, nommé pour deux ans et demi.

Autre nomination, celle de Catherine Ashton : c'est la nouvelle chef de la diplomatie européenne.

Le traité Lisbonne contient également beaucoup d'autres mesures, plus techniques. Et notamment, le changement des règles de vote. Patrick Adam.

Patrick Adam :
Oui, avant, lorsque l'Union européenne était composée de six, voire de quinze pays, il était assez facile de se mettre d'accord. À vingt-sept, c'est beaucoup plus compliqué.

Or, le règlement européen prévoit que les décisions importantes doivent être prises à l'unanimité, c'est-à-dire que tout le monde doit être d'accord. Il y a donc un risque réel de paralysie.

Emilie Baujard :
Et il fallait donc changer les règles.

Patrick Adam :
Et avec le traité de Lisbonne, on va passer de l'unanimité, à ce que l'on appelle la majorité qualifiée, dans une quarantaine de domaines. La majorité qualifiée, c'est un mode de calcul, dans lequel les pays ont plus ou moins de poids selon l'importance de leur population. Mais surtout, un seul pays qui dirait « non » ne suffira plus à bloquer une prise de décision.

Emilie Baujard :
Un mot aussi du rôle du Parlement européen. Avec le traité de Lisbonne, il verra son rôle renforcé, Patrick.

Patrick Adam :
Il devient codécideurs avec les États dans de nouveaux domaines : l'agriculture, la justice ou encore le budget. Cela veut dire qu'il n'est pas seulement consulté, mais qu'il décide également.

Emilie Baujard :
On pourrait encore détailler d'autres mesures. Un mot tout de même sur la longueur du processus.

Patrick Adam :
La réforme des institutions, on en parle depuis longtemps. La première tentative remonte à Nice, en 2000. Mais le premier texte était mauvais.

Ensuite, une convention a été désignée pour rédiger un projet de traité constitutionnel. Mais la France et les Pays Bas l'ont rejeté par référendum.

Après des mois d'hésitations, le traité de Lisbonne a vu le jour :  c'est le petit frère du précédent. Là encore, son adoption a été difficile. Souvenez-vous, les Irlandais ont, dans un premier temps, voté contre.

Emilie Baujard :
Patrick Adam."

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